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des Pauvres

Fondation Les petits frères des Pauvres

Le Grand Prix humanitaire de la Fondation Louis D.,
d'un montant de 750 000 euros, est attribué à la Fondation Les petits frères des Pauvres, pour son projet de Maison Relais "Rue de la Chine".

Film de présentation de la Fondation Les petits frères des Pauvres

Au plus près des personnes de plus de 50 ans en situation précaire

Michel Albert remet le Prix humanitaire de la Fondation Louis D. à Michel Chégaray et Alain Michel, pour la Fondation Les petits frères des pauvres

La Fondation Bersabée, Fondation sous égide de la Fondation des petits frères des Pauvres, a été créée le 1er juillet 1977.
Son objet est d’assurer le logement de personnes de plus de 50 ans isolées et aux modestes ressources.

À fin 2008, elle dispose de 537 logements sociaux mis à disposition de personnes accompagnées par l’association "les petits frères des Pauvres".
Autour des 9 salariés, qui prennent en charge les fonctions support, l’action de la Fondation est portée par une soixantaine de bénévoles engagés sur l’ensemble du territoire, au plus proche des différentes implantations des petits frères des Pauvres.
Les actions de le Fondation sont rendues possibles par un engagement citoyen de proximité et un financement assuré quasi exclusivement par des dons et legs.

Le parcours de relogement, un savoir-faire des petits frères des Pauvres

La philosophie d’action de la Fondation Bersabée est d’agir concrètement partout où les réponses publiques sont insuffisantes et les détresses criantes. En matière d’habitat il s’agit donc, pour la Fondation, d’offrir des logements adaptés aux besoins des personnes avec des solutions de plus en plus diversifiées.
Ces dernières années, face aux situations complexes rencontrées, ce sont ainsi de véritables parcours logement qu’il a fallu organiser avec en toile de fond une présence constante et un accompagnement rapproché des personnes, notamment lors des étapes cruciales.
À un parc immobilier constitué quasiment exclusivement à l’origine d’appartements indépendants « en diffus » se sont ainsi ajoutés des structures d’habitat regroupé ou de type plus collectif. Il faut voir là toute l’importance d’assurer dans les lieux un soutien effectif par la présence de bénévoles, mais aussi de personnel de façon plus ou moins permanente.
Élargies à l’accueil, à l’hébergement et aux différentes formes de sous-locations, les « résidences sociales » ont ainsi montré toute leur pertinence dans les processus d’accompagnement à long terme et donc leur nécessaire présence dans l’offre globale « habitat » de la Fondation.

L’accompagnement de la personne prise en charge se déploie selon trois étapes :

Un prix pour quoi faire ?

La création de la « maison relais » de la rue de la Chine à Paris s’inscrit dans cette évolution répondant aux besoins constatés par les acteurs de terrain de l’Association qui accompagnent actuellement plus de 150 personnes hébergées en hôtels meublés dans des conditions d’accueil accablantes : absence totale de confort dans des pièces de 8 m2 aux tarifs exorbitants, impossibilité dans ces conditions de faire face aux problématiques essentielles que sont la prise en charge d’une alimentation normale ainsi que le traitement médical de pathologies multiples, absence totale de sécurité dans ces hôtels …
Ainsi est né le projet de création d’une résidence sociale permettant un accueil de ces personnes dans de bien meilleures conditions (studios indépendants disposant de cuisinettes et de tout le confort avec un accès possible pour les personnes handicapées).
Compte tenu des enjeux en cause, ce projet est apparu prioritaire pour les petits frères des Pauvres qui, au-delà des dénonciations effectuées légitimement ici ou là, entendent apporter une réponse concrète et adaptée. Après rapprochement avec les représentants de l’État et les services de la Ville de Paris, ce projet s’est orienté vers la forme d’une « maison relais ». À fin 2010, grâce aux différentes aides financières recueillies, au premier rang desquelles figure la très importante et décisive subvention généreusement consentie par la Fondation Louis D. – Institut de France, ce projet pourra ainsi devenir une réalité et permettra d’accueillir, fin 2010, 23 personnes actuellement en grande détresse.